Jour 9 - Nuwara Eliya, Kamburugamuwa

Le matin, poursuite de la balade à Nuwaraeliya, avec petit déjeuner dans un chouette parc d'origine anglaise, le Victoria garden, avec notamment d'immenses fougères. Comme dans tous les jardins et parcs qu'on a pu croiser, le contraste avec le reste de la ville est énorme, le calme est reposant. On trouve un kid garden avec des jeux pour les enfants, ou Clémentine grimpe et saute avec son bras dans le plâtre, en tout sécurité (selon les normes Sri Lankaise bien sur). Un peu plus tard, un peu plus loin, on s'arrête au bord d'une route pour essayer d'aller voir les plantations de thé. Après un petit trek sympathique dans un chemin d'égout, on peut se balader entre les espèces de "ceps" de thé, haut d'environ un mètre. Des femmes colorées en ceueille, ceuille, keuye ?, enfin ramasse les feuilles super rapidement, les mettant dans une sorte de sac à dos en toile. D'autres femmes égalisent ensuite la surface à l'aide d'un coupe-coupe. Toutes nous courent après pour qu'on les prenne en photos en leur donnant un billet.

On arrive ensuite presque en retard à la gare pour prendre le train vers Ella. Grands seigneurs on prend la deuxième classe plutôt que la troisième. Ce qui, nous l'apprendrons plus tard, ne change rien, à part que c'est plus cher. Au moment où le train stoppe, on sent une certaine effervescence avec tout le monde prêt à bondir pour prendre les bonnes places. Comme on est très malins, on se retrouve les premiers à monter ... dans le mauvais wagon. On est donc obligé de redescendre, en se faisant un peu bousculer, et de remonter ensuite dans un autre wagon, où on arrive donc bons derniers. Toutes les places assises sont prises, il nous reste, comme des dizaines d'autres personnes, que les espaces proches des portes. Portes qui d'ailleurs restent ouvertes toute la durée du trajet, permettant à chacun moulte acrobaties et selfies en tout genre, le nez au vent. Les filles s'éclatent en faisant des coucous à tout le monde penchées à la porte. Elles s'amusent à celle qui retirera sa tête la dernière juste avant que le train ne s'engage dans un tunnel. Clem est fatiguée et s'endort au milieu ; on doit à intervalles réguliers la déplacer pour laisser passer les vendeurs d'on ne sait quoi qui traversent le train un plateau sur l'épaule, en dérangeant tout le monde. On se voir offrir une place assise pour elle par un vieux monsieur en robe (enfin, une espèce de tunique), qui nous offre également un espèce de fruit chelou, croisement entre une fraise et une graine géante de grenadier (je crois que j'ai mis une photo au tout début, le machin qui ressemble à un cœur). C'est pas bon du tout, mais comme c'est trop gentil on le mange entièrement en échangeant des sourires et hochements de têtes amicaux. Je bois le calice jusqu'à la lie, mais les filles m'avouerons ensuite, sous initiative de Célia la scélérate, qu'elles ont en fait jeté le fruit par la porte dès que le gars regardait ailleurs.

(Note: toutes les photos sont visibles sur ce lien ... )