Jour 7 - Ko Samui 2

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Un léger train-train s'installe, dicté en grande partie par Clémentine : nous devons aller à la piscine puis à la plage, enfin dans les boutiques de fringues, dans cet ordre. Un soir, j'apporte nos kilos de linge sale à une des multiples laveries "chez l'habitant", le long des routes. Les dames prennent les sacs et me disent à demain. En bon Européen, j'ai le réflexe d'attendre un document quelconque pour signifier les détails de la transaction, comme le prix ou l'heure de remise des habits, mais elles me font comprendre qu'elle me reconnaîtrons sans problème. Effectivement me dis-je, ma ressemblance avec Brad Pitt doit marquer les esprits. Au moment où je repars, une de ces dames a pitié et me tend un bout de papier avec un stylo pour que j'y inscrive ce que j'ai envie. Elle a l'expérience : un occidental doit écrire quelque chose lors d'un achat, sinon il est tout perdu. C'est comme quand on ne négocie pas les prix en Tunisie, le vendeur ne comprend pas. Je note donc consciencieusement mon nom sur le papier en prenant conscience de ce qu'elles doivent percevoir, quelque chose comme : "จูบหนึ่งที่จะเล่น ...". Le lendemain, je retrouve le linge bien plié et repassé, un sourire en plus ... L'effet Brad Pitt je pense.

L'après-midi de troisième jour, on décide de partir à l'aventure pour faire un brin de snorkeling. Comme on n'est pas des tafiottes, on ne prends pas de tour avec un guide. On repère un "snorkeling point" sur une carte touristique, on hèle un taxi et, en mettant la carte sous le nez du chauffeur, on lui indique notre destination. On se retrouve alors débarqués au milieu de la route, dans un virage, notre chauffeur nous indiquant "good snorkeling here" en désignant avec le menton un vague chemin entre deux entrées de grands complexes hôteliers un peu miteux. On descend au milieu des resorts, mine de rien comme si nous étions des clients, et on se retrouve au bord de l'eau, avec cette fois des gros rochers à la place du sable. C'est assez sale, avec des vestiges de baraques détruites par les eaux. Le coin est cependant joli, mais l'eau s'avère impraticable pour les filles. La houle nous ramène sans cesse sur les rochers recouverts de corail bien tranchant. J'ai bien envoyé Lucie en éclaireur pour essayer, mais une fois revenue le genou en sang, j'ai compris qu'il me fallait passer ailleurs. On essaye quand même de plonger un peu plus loin, mais la visibilité est pauvre, trop de remous. On se console au retour par une baignade de nuit au bord de la plage de sable.

Au retour à la chambre, une autre copine de Margot nous attend, dans la baignoire cette fois. Cette araignée est un brin plus grande que la précédente. Pour ne pas gêner les opérations, je décide de filmer, un peu en retrait. Le largage de la bête par dessus le balcon tourne court, car au lieu de rester dans son bol, la coquine s'accroche au morceau de papier qui faisait office de couvercle et de là grimpe sur la main de Célia. Je lui propose alors de ne pas bouger car une chouette photo me semble intéressante à prendre, mais elle ne m'écoute pas et lâche le papier du balcon. Personne ne voit où va se réfugier notre copine, ce qui laisse une certaine ambiance de suspicion pour tout le reste de la soirée.

En vidéo, Célia chasse l'araignée : 

Et, j'adore celle là:

(Idéalement, faites un arrêt sur image au tout début au moment où la
feuille se lève)

(Note: toutes les photos sont visibles sur ce lien ...)

 

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