Jour 6 - Ko Samui 1

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Kho Samui 1 - Varinda Green resort.

Le trajet de Bangkok à Kho Samui est "simple": taxi, avion, bus, bateau, minivan. En deux temps trois mouvements on arrive donc, après s'être levé à 6h, vers 16h, tranquillou. Faut dire qu'on n'avait pas vraiment tout prévu. Par exemple le trajet du port vers l'hôtel, environ 20 km, a pris plus d'une heure, le minivan déposant les uns et les autres sur leur lieu de villégiature. Nous sommes bien entendu les derniers (j'ai feint auprès des filles avoir demandé ce service exprès pour nous permettre d'apprécier le paysage).

Une fois sur place, un brin fatigués tout de même, c'est la grosse claque. Notre "resort" est une espèce de paradis coloré, d'une trentaine de petite baraques disposées en éventail sur la colline, emberlificotées de végétation et de déco en recup, peintes de toutes les couleurs. On ne sait plus où donner de la tête, il y a des panneaux de couleurs partout avec des préceptes de Bouddha, ou de Ribéry je sais plus trop. Les filles poussent des petits cris perçants toutes les 4 secondes. Notre "chambre" est un pavillon en hauteur d'environ 80m2, avec un mega balcon. Nickel. On félicite Célia pour son choix et les filles inventent un nouveau concept : les "hôtels à Papa", comme celui de l'aéroport la veille, et les "hôtels à Maman", tel celui-ci. J'argumente que le précédent nous permet d'être au plus près de la vraie vie Thaï alors que cet hotel est un repère de touristes occidental. Après mes explications, je soupçonne quand même de la part des filles une légère préférence pour les "hôtels à maman". Le banquier par contre est d'accord avec moi, on aurait pu rester plus de 15 jours dans l'hôtel de l'aéroport pour les 4 nuits passées ici.

Une fois posés, la vie devient difficile. Piscine, plage avec de gros rouleaux bien sympas, shopping, restau. La piscine de l'hôtel est juste parfaite, à débordement avec vue sur le golfe, des couleurs partout. Plus bas en ville, le littoral de Lamaï est quand même assez proche de la Grande Motte, sans les immeubles mais avec le même fourmillement de touristes. Il y a, en particulier, un détail qui change tout : rien n'est piéton. Avec des trottoirs de 20 cm de large, il faut constamment regarder de tout les côtés pour éviter un scooter ou un minivan. La plage claque avec les cocotiers en bordure, le sable blanc, l'horizon bleu vert. Je crois que les filles apprécient.

De retour à la chambre, Margot retrouve sa copine l'araignée, juste à côté de sa valise. Elle en crie de joie. Faut dire qu'elle a grossie depuis la dernière fois. Je m'empresse de rassurer tout le monde, "c'est rien ça, je m'en occupe !". Pendant que des gouttes de sueur coule brusquement dans mon dos j'attrape un bol et commence à faire semblant de vouloir la coincer dessous, en espérant qu'elle file quelque part le temps que je la chasse. Après quelques tentatives infructueuses où j'abats le bol sur l'endroit exact auquel se trouvait l'araignée quelques micro-secondes auparavant, Célia a pitié me prends le bol des mains et bloque l'animal dessous. Une patte dépasse un peu, mais personne ne juge utile de la repousser sous le bol. Un papier est glissé dessous, et le tout emmené sur le balcon où nous apprenons que les araignées, même aussi large que celle-la, ne volent pas. Célia 1, araignée 0. Cela dit, ce n'est que la première manche ...

(Note: toutes les photos sont visibles sur ce lien ...)

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