Jour 1 - Avant l’avion

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Valise Célia : 23.5 kg. Valise David: 8.5 kg

Avant l’avion. Évidemment, après avoir tout planifié dans les moindres détails, on se rend compte un brin tard qu'on va transiter par les USA lors du vol retour. "Faudrait pas un ESTA ?" demande, naïf, le Cédric. Je me gausse de son ignorance et lui rétorque aussi sec que bien sûr que non, vu qu'on "transite", c'est-à-dire qu'on ne sort pas de l'aéroport, tu vois ? Je prends mon ton le plus professoral et je professe : la zone aéroportuaire (et non aéroportée, ne pas confondre, les enfants) est une zone juridiquement neutre, ce n’est pas vraiment dans un pays, mais entre des pays. Les règles habituelles ne s’y appliquent pas et, par exemple, le meurtre au premier degré et les attentats terroristes sont autorisés (enfin, je crois, faudrait vérifier la jurisprudence tout de même). Bref, je me (re)gausse devant tant d’ignorance et m’en vais surfer sur les inter-ouèbe pour appuyer mes dires et recueillir les louanges habituels qu’un puit de culture peut recevoir (et ça recueille pas mal un puit). Evidemment, le premier lien m'indique que si si, il faut raquer. Si tu vas aux US, tu payes, si tu passes par les US, tu payes, si tu envisages de penser aux US, tu payes. Donc, faut faire le ESTA quand même. Nous voilà donc partis, claviers en parallèles chacun dans son village, pour remplir les formulaires habituels de nos potes les ricains, chiants, certes, mais qui viennent nous sauver le cul pendant les guerres, ne l'oublions pas. Nous promettons de concert et la main sur le cœur de ne pas provoquer de génocide, entrons nos multiples numéros d’identification et parvenons enfin après des tonnes de champs à remplir à l’objectif ultime: payer ! Après ce calvaire, c’est un bonheur sans nom de parvenir à valider son paiement dématérialisé. Sont quand même forts ces ricains !

(Le futur parcours ...)

 

 

(Note: toutes les photos sont visibles sur ce lien...)

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