Jour 1 - Je suis dégoûté ...

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Oui, je suis dégoûté car au moment de boucler les valises pour nous envoler vers des cieux toujours beaux, des pays imbéciles où jamais il ne pleut, nos cieux à nous sont irrémédiablement bleus, avec un soleil éclatant. J'aurais aimé un ciel gris et bas, avec un petit vent glacial, juste pour narguer un peu les "restants".

Bref, on fait les bagages. C'est une coutume un peu étrange consistant à courir partout dans la maison, de bas en haut et de haut en bas, d'un air préoccupé, en déclamant des phrases du type "vous avez mis où ma brosse noire ?", phrase n'appelant d'ailleurs pas de réponse car le déclamant est déjà répartit dans l'autre sens avant même qu'on ait pu songer à réfléchir au sens. Et puis, entre nous, qu'est ce que j'aurais bien pu foutre d'une brosse ? Les filles demandent régulièrement s'il faut prendre ceci ou cela, je réponds invariablement non, pas la peine, et Célia réponds oui, bien sûr ; elles ajoutent donc le ceci ou le cela dans les 8 tonnes de bagage. Toute cette agitation converge doucement et la fin de la partie est sifflée par Margot, avec la dernière suggestion familiale : "est ce que je prends la calculatrice au cas où quelqu'un voudrait calculer une tangente par exemple ?"

Programme du jour : 5 heures de route jusqu'à Milano pour retrouver nos potes Italiens, avant le grand départ de demain matin.

Aucun rapport: j'ajoute une photo prise par un collègue sur mon lieu de travail (au centre Léon Bérard à Lyon), au fond de mon bureau où une sorte de table bar a été installée. Cette table me sert "à recevoir des collaborateurs" (généralement pour les virer ou leur signaler que ça ne va pas assez vite), mais on a plus l'impression que j'y attend un petit jaune.

On se prépare donc à quitter notre douce société moderne et digitale pour plonger dans un inconnu sauvage, plein de dangereux Mojitos ...

 

(Note: toutes les photos sont visibles sur ce lien...)

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